Plugin Docker

Aujourd’hui nouveau plugin, disponible en beta pour le moment et compatible uniquement avec Jeedom Core 4.2 (ou plus). Il permet de créer des dockers et de les gérer. Je préviens tout de suite, il ne s’agit pas de refaire Portainer pour ceux qui connaissent. L’idée c’est juste un petit plugin pour faciliter la création de docker sur Jeedom et les gérer (rapidement) depuis Jeedom.

Ce plugin a aussi pour but de servir de base à d’autres plugins à venir qui utiliseront Docker pour fonctionner (ça permet par exemple dans certains cas de servir de démon et d’éviter l’installation de dépendance et donc les conflits entre plugins).

Il contient aussi un (mini)assistant ayant des templates de container pour vous faciliter le déploiement de certains outils (limité pour le moment mais voué à grandir)

Installation

L’installation est très simple mais nécessite juste quelques prérequis :

  • Etre en Jeedom 4.2 ou plus (en beta au moment où j’écris ces lignes)
  • Etre en x86-64, Jeedom Atlas ou rpi (pas compatible Smart pour le moment)

Une fois installé, le plugin devrait lancer ses dépendances (installation de Docker) automatiquement.

Comme vous le voyez nous prévoyons plus tard de pouvoir relier plusieurs installations Docker sur le plugin (avec la possibilité de pouvoir gérer Docker en mode distant).

Vous pouvez donc ici :

  • Activer ou non la gestion du Docker 1
  • Configurer le nom de celui-ci
  • Configurer le mode (il n’y a que local pour le moment)
  • Configurer la fréquence de mise à jour

Création de docker

C’est assez simple, il vous suffit d’ajouter un équipement à Jeedom :

Ici vous avez :

  • le nom de l’équipement
  • l’objet parent
  • la catégorie
  • l’activer ou non : important si l’équipement n’est pas actif, Jeedom ne lancera pas la création du docker si votre mode de création est géré par Jeedom
  • la visibilité
  • le docker sur lequel il est/doit être (pour l’instant que le docker 1 de possible)
  • Le nom du conteneur : c’est très important si vous faites faire la création par Jeedom, ce nom doit absolument être le nom du container. Ça permet à Jeedom de bien faire le rapprochement entre votre demande de création et le nouveau container qui va être fait (si vous avez un dédoublement de l’équipement le soucis vient de là)
  • « Sauvegarde des mount » : si vous cochez chaque nuit, lors du backup de Jeedom celui-ci va aller chercher les points de montage et les ajouter à son backup (attention à ne pas sauvegarder des trucs trop gros quand même)
  • Mode de création :
    • manuel : c’est le cas quand le container n’a pas été créé par Jeedom
    • Jeedom docker run : création depuis une commande docker run
    • Jeedom docker compose : création depuis un fichier docker compose

Dans les actions vous pouvez :

  • lancer une sauvegarde immédiate du docker (les points de montage uniquement)
  • restaurer la dernière sauvegarde (les points de montage uniquement)
  • télécharger la dernière sauvegarde (les points de montage uniquement)
  • envoyer une sauvegarde (les points de montage uniquement)
  • voir les logs du docker

Vous avez ensuite une liste d’informations sur le docker :

  • l’ID du container
  • la commande
  • la date de création
  • la taille
  • les ports
  • le réseau utilisé
  • les montages
  • l’image

Si vous n’avez aucune information ici, vous pouvez utiliser la commande synchroniser pour forcer la synchronisation avec les containers docker.

Enfin vous avez l’onglet commande :

Vous retrouvez ici les commandes basiques pour gérer votre Docker (vous pouvez bien sûr les utiliser partout dans Jeedom).

Assistant

Vous avez sur un équipement un bouton assistant qui vous facilite la création de Docker en vous posant très peu de questions :

Exemple : ici pour faire un docker Wireguard, l’assistant vous pose très peu de questions en essayant d’en préremplir un maximum.

A noter que si vous appliquez l’assistant sur un équipement inactif cela ne crée pas le docker, il faut bien penser à l’activer. Lors de la sauvegarde cela lancera la création du docker.

Conclusion

Comme vous le voyez le plugin est très simple (et a vocation à le rester) mais il ouvre énormément de portes pour compléter votre installation domotique (voir plus même). Vous pouvez par exemple installer Vaultwarden (Gestionnaire de mot de passe), ou un VPN (wireguard) et j’en passe. Vous découvrirez prochainement le premier plugin (MQTT Manager) qui utilisera le plugin Docker pour son fonctionnement.

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